Mis en cause dans une affaire de corruption et de trucage de matches entre 2004 et 2006, Paul Put a été suspendu par la Fédération jordanienne (FJF), ce mardi, dans l'attente de la «clarification» de ses démêlés avec la justice belge. Le 17 décembre, la cour d'appel de Bruxelles a confirmé une peine de deux ans de prison à l'encontre du technicien, actuellement sélectionneur de la 87e nation au classement FIFA. Selon l'agence de presse belge Belga, la condamnation ne comprend plus de sursis et les juges ont donc ordonné l'«arrestation immédiate» de l'accusé. Agé de 59 ans, l'entraîneur d'abord radié à vie puis suspendu trois ans, avait entamé une nouvelle carrière en Afrique en 2008 (Gambie, Burkina Faso), après avoir dirigé les clubs de Lokeren et de Lierse. En juin, il avait signé un contrat d'un an avec la FJF. Un engagement désormais mis en suspens.
Alors qu’il avait annoncé, lundi, son intention de se retirer du championnat pour protester contre l’arbitrage, au lendemain de la défaite contre Eil Geish (2-3), le club égyptien de Zamalek, champion en titre, a changé d’avis. Il disputera bien la rencontre contre Ghazl El Mahallah prévue mercredi. En revanche, Mortada Mansour, le président, a fait savoir qu’il allait saisir la justice considérent qu’il s’agit de «la plus grande affaire de corruption dans le sport égyptien». Le dirigeant assure être en possession d’entregistrements et de documents prouvant que«quelques arbitres ont été achetés» et que «ces arbitres seraient identifiés».