Ligue Europa : Une finale Séville-Dniepropetrovsk

Zéro sur deux. Alors qu’elle avait l’occasion de placer deux de ses représentants en finale de la Ligue Europa, la Serie A a fait chou blanc. Si l’élimination de la Fiorentina était attendue après sa nette défaite (3-0) sur la pelouse du FC Séville, la semaine passée, celle de Naples face aux Ukrainiens du Dniepropetovsk fait davantage désordre. Tenus en échec (1-1) à l’aller suite à un but entaché d’un hors-jeu, les joueurs de Rafael Benitez ne sont pas parvenus à surmonter cet handicap. Pis, ils se sont inclinés (1-0) suite à un centre de Knoplyanka repris victorieusement par Seleznyov (58e). Formé au Chakhtior Donetsk, l’attaquant ukrainien avait déjà été tout proche d’ouvrir le score à la demi-heure de jeu, mais Andujar était parvenu à détourner in-extremis sa frappe du droit (34e).

Contre une formation qui s’est montrée bien moins timorée qu’au Stadio San Paolo, Naples n’en a pas fait assez, d’une manière générale, pour décrocher son billet pour Varsovie où se tiendra la finale de cette Ligue Europa, le 27 mai prochain. Elle a attendu d’être menée pour mettre, enfin, une vraie pression sur la formation ukrainienne. Elle est également tombée, comme à l’aller, sur un énorme Denys Boyko. Le gardien du Dniepropetovsk a gagné un premier duel avec Gonzalo Higuain dès la 8e minute, avant de s’interposer une nouvelle fois sur une tête de l’Argentin (22e). Moins sollicité ensuite, il a profité de la maladresse des Napolitains pour préserver l’avantage de son équipe. En vrac : une reprise de volée non cadrée de Callejon (55e), une tentative de Mertens à côté (69e) ou encore une tête trop croisée d’Albiol (77e). Malgré une fin de match à sens unique et la panique qui a parfois semblé s’emparer de la défense ukrainienne, Naples, vainqueur de la C3 en 1989, ne renouera pas avec son glorieux passé.

La Fiorentina ne sauve pas l'honneur

Le FC Séville, lui, pourrait bien ajouter un nouveau trophée à son palmarès. Vainqueur de l’épreuve en 2006, 2007 et 2014, le club andalou défendra son titre à la faveur de son nouveau succès face à la Fiorentina (2-0). Dans l’obligation de marquer au moins trois fois pour refaire son retard, la Viola n’a fait illusion qu’une vingtaine de minutes. Après une grosse occasion de Gonzalo Rodriguez annihilée par Rico (17e), elle a craqué deux fois en l’espace de cinq minutes sur deux coups francs qui ont mis en exergue ses lacunes défensives. Sur le premier, Bacca a profité d'un ballon qui traînait dans les six mètres pour tromper Neto (22e). Sur le deuxième, Carriço a bénéficié d’une remise de Coke et d’une déviation involontaire de Basanta pour marquer de près (27e). Malgré plusieurs occasions nettes (30e, 42e, 52e, 70e), mais aussi un penalty – manqué – d’Ilicic (67e), la Fiorentina n’est pas parvenue à sauver l’honneur.