PSG : Trapp se relève pour l'instant de ses erreurs

Comment juger les débuts de Kevin Trapp au Paris Saint-Germain ? On peut choisir de retenir ses deux énormes boulettes, en Ligue 1 contre Bordeaux, et en Ligue des Champions contre le Real Madrid, ou alors considérer qu’à travers quelques rencontres, on a pu apercevoir tout le potentiel du gardien allemand, au jeu au pied il est vrai très précis. Lui en tout cas ne doute pas une seconde. Débarqué à Paris dans un contexte rendu délicat par la volonté de Salvatore Sirigu de rester au club , Trapp semble avoir réussi son intégration, comme il l’a raconté à Kicker.

« La langue a été un obstacle au début, même si j’avais déjà étudié le français pendant un an à l’école. J’avais dit dès le départ que je voulais parler en français. Maintenant, je trouve parfois mes mots plus facilement en français qu’en allemand. En plus, je suis dans une équipe avec des super personnalités. Ils ont rendu mon intégration facile et je me sens à l’aise », explique-t-il, avant de rendre hommage à Zlatan Ibrahimovic. « Dans le vestiaire, il y a une bonne ambiance et une approche plus ouverte. Zlatan Ibrahimovic ne ressemble pas à ce que l’on s’imagine ou comme moi je l’avais imaginé. C’est une personne incroyablement gentille, toujours serviable et aussi très drôle. Je l’apprécie beaucoup, en tant que footballeur et en tant qu’homme. »

Malgré ses deux erreurs et une concurrence exacerbée, Kevin Trapp a gardé la confiance de Laurent Blanc, qui n’est pas du genre à enfoncer les joueurs en difficulté. Le gardien allemand de 25 ans, appelé en sélection allemande pour la première fois (match contre la France vendredi), pourra donc parler à ses compatriotes de la qualité de la Ligue 1, souvent jugée à des années-lumière de la Bundesliga. « Je dois admettre que je ne m’étais pas intéressé avant à ce championnat. Mais j’ai été agréablement surpris. On dit qu’il y a de vieux stade et quelques supporters, mais ce n’est pas le cas. Beaucoup de stades sont nouveaux et vraiment agréables. Notre stade est plein et l’ambiance y est bonne. Le football est très athlétique, fort techniquement et avec un sacré fighting spirit. La Ligue 1 n’est en en aucun cas un mauvais championnat », affirme-t-il.