Gradel n'est pas content contre l'ASSE

« Ce mercredi soir, l’AS Saint-Étienne vient de se mettre définitivement d’accord avec Bournemouth pour le transfert de Max-Alain Gradel aux conditions qu’elle a exigées. (...) L’ASSE souhaite la plus grande réussite à Max-Alain Gradel pour la suite de sa carrière dans un club qui va évoluer en Premier League pour la première fois de son histoire. » Hier soir, il était un peu plus de 21h quand l’AS Saint-Étienne a enfin officialisé le transfert de Max-Alain Gradel (27 ans) à Bournemouth (contre 10 M€). Véritable micmac depuis des semaines, l’opération semblait alors avoir enfin trouvé un dénouement heureux. C’était sans compter sur une nouvelle intervention de l’attaquant ivoirien.

Joint par L’Équipe, Gradel continue d’affirmer que le litige l’opposant aux Verts est loin d’être réglé. « Saint-Étienne continue à me réclamer une partie de ma prime de 1 M€ qu’il m’a payée en plusieurs échéances, soit 300 000€, en échange de ma lettre de sortie. Les dirigeants stéphanois sont malhonnêtes ! Ils m’imposent de signer une reconnaissance de dette avec un paiement échelonné sur trois ans et assorti d’une clause de confidentialité, pour que je ne puisse pas parler aux médias. Il en est hors de question ! Les gens doivent savoir ce qu’il se passe. »

Un nouveau coup de gueule de la part de l’Ivoirien à qui il ne reste désormais plus que quarante-huit heures pour recevoir la lettre de sortie de la part de l’ASSE, sans quoi il ne pourra pas débuter sous ses nouvelles couleurs ce week-end. Déçu de l’attitude des dirigeants foréziens, Gradel apprécie moyennement la chose, d’autant que L’Équipe nous apprend que le clan Gradel a consenti plusieurs efforts pour faciliter les choses. Ainsi, l’agent du joueur, Franck Kakou, aurait renoncé à sa commission (200 000€) tandis que le joueur serait prêt à ne pas toucher les 20% du montant du transfert qui lui étaient destinés. En revanche, hors de question pour l’Ivoirien de signer cette fameuse reconnaissance de dette.