OM : N'Koudou justifie son choix

Avec Yohan Pelé, Karim Rekik, Lucas Ocampos et Bouna Sarr, Georges-Kevin N’Koudou (20 ans) est l’un des nouveaux visages de l’Olympique de Marseille pour la saison 2015/16. Le jeune attaquant international Espoirs tricolore (3 sélections), recruté au FC Nantes, a expliqué dans les colonnes de La Provence pourquoi il avait décidé de dire oui aux Olympiens. Des Olympiens qui le courtisaient déjà l’été dernier. « Oui, mais j’ai alors préféré rester à Nantes. Tout se passait super bien là-bas, et je me voyais plus y rester pour continuer à progresser que de signer à l’OM. Mais quand j’ai su que j’étais dans les petits papiers du coach, j’ai été très flatté et je me suis dit qu’une opportunité comme celle-là ne se présenterait pas deux fois. Et puis c’est l’Olympique de Marseille, le stade Vélodrome, le meilleur public en France et même en Europe... ! Forcément, on ne peut qu’avoir envie de jouer dans de tels clubs pour vivre sa passion à fond », a-t-il expliqué.

Courtisé par plusieurs formations à l’étranger, en Angleterre notamment, l’ancien pensionnaire du centre de formation du Paris SG, a justifié son choix de rejoindre la Canebière. « Mon choix était clair : je ne voulais pas partir à l’étranger car je sens que je ne suis pas prêt, j’ai encore beaucoup à faire ici et la France est une très bonne formation pour les jeunes. (...) Je ne regrette pas mon choix, j’espère que ça va aller ! », a-t-il indiqué. Pas perdu au milieu de ses amis Michy Batshuayi, Benjamin Mendy et autres Baptiste Aloé ou Stéphane Sparagna, il se met déjà au diapason pour répondre aux exigences de Marcelo Bielsa. « Quand il est arrivé, même s’il n’y a pas eu trop d’échanges, on sent tout de suite que c’est le boss (rires). Quand un coach tel que lui, de renommée mondiale te veut, tu ne te poses pas trop de questions. C’est vrai qu’on ne savait pas s’il allait rester, et mon choix de venir à l’OM était quand même fait. C’est encore mieux qu’il soit encore là car ça a beaucoup joué dans mon choix », a-t-il assuré, se disant prêt à faire les efforts.

« Désormais, même si j’ai de l’endurance, je sais canaliser mon énergie pour faire la navette dans le couloir et en garder pour le dernier ou l’avant-dernier geste. (...) Avant d’attaquer, il faut savoir bien défendre et c’est ce qu’on nous demande à l’entraînement : presser, presser et presser, et une fois dans la zone de finition, c’est là que tout le monde attaque ! C’est un style de jeu qui m’attire, celui que je conçois et le projet m’a tout de suite intéressé », a conclu.