Mauvaise résultat financier pour l'OL

« Le résultat financier présenté n’est pas conforme à ce que nous souhaitions. Nous avons atteint les objectifs de réduction de la masse salariale et des coûts de fonctionnement. Mais la taxe à 75% vient impacter de plus de 6 M€ le résultat, sans compter le décalage sur la cession des joueurs. Nous avions prévu 20 M€ de cession, nous avions un accord de 12 M€ avec Swansea en début de saison dernière et Bafé pensait alors que Swansea était un club de second rang. Cet été, nous pensions répondre favorablement aux demandes de Clément Grenier et Samuel Umtiti de partir, mais là non plus ça ne s’est pas fait. Ces 20 M€ ne sont pas des pertes définitives, car il y a toujours une valeur conséquente dans l’actif des joueurs (92 M€ au 30 juin, Ndlr), et nous avons espoir de céder des joueurs pour récupérer cette perte transitoire ». Le 15 octobre dernier, au cours d’une conférence téléphonique organisée pour la presse écrite et les radios, Jean-Michel Aulas s’expliquait sur les résultats financiers pour le moins contrastés présentés la veille au soir par OL Groupe.

Se montrant rassurant, le président de l’Olympique Lyonnais mettait donc le résultat net négatif de -26,4 M€ et la dette cumulée du club sur les cinq derniers exercices s’élevant à pas moins de 137 M€ sur le dos de derniers mercatos difficiles, rares étant les cessions onéreuses. Mais le temps passe et, pour l’heure, aucun chiffre ne vient attester d’un retour à des jours meilleurs pour la formation de la capitale des Gaules. Ainsi, ce vendredi soir, OL Groupe s’est fendu d’un nouveau communiqué, dévoilant ses chiffres au cours du premier trimestre de ses activités. Et là encore, c’est quelque peu la soupe à la grimace pour les septuples champions de France, à l’image d’un chiffre d’affaires en berne. Ainsi, au premier trimestre, le chiffre d’affaires de l’OL culmine à 22,8 M€, soit un recul vertigineux de 45% !

Une chute qui est malheureusement pour l’OL loin d’être un fait isolé, puisque cela fait maintenant plus de sept exercices de rang que le chiffre d’affaires d’OL Groupe connait une baisse. Par ailleurs, d’autres indicateurs connaissent un recul majeur, de la billetterie (-39%) aux produits issus des cessions de joueur (-74%), en passant par les droits marketing et TV (-34%). Les temps sont donc durs pour l’OL, qui compte plus que jamais sur son Grand Stade pour « accroître la compétitivité économique et sportive d’OL Groupe sur le plan européen ». Un souhait, et une obligation.