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Ligue 1 : Loft stories

Publié par Administrateur sur 26 Octobre 2014, 14:14pm

Catégories : #Ligue 1

Quand le «tricard» devient le sauveur

S’il fallait dresser un classement des meilleurs «lofteurs» de L1, Bafé Gomis en occuperait probablement le sommet. Pas de manière péjorative, au contraire. Poussé vers la sortie par Lyon à l’été 2013 afin de faire de la place (financière et sportive), contraint d’évoluer en CFA (au mieux…), l’attaquant réintègre finalement l’effectif à la clôture du mercato. Et réalise une saison complète : 33 matches, 14 buts, dont certains précieux pour l’OL, qui accroche un billet européen. En fin de contrat cet été, comme Jimmy Briand, Gomis s’engage libre pour Swansea, tandis que son compagnon d’infortune rejoint Hanovre.

Quand le grand espoir devient tricard

Il est passé de gardien n°1 à… n°6, comme il l’expliquait dans les colonnes de notre journal (L’Equipe du 10 octobre). Cette phrase, glissée sur le ton de la boutade par Ali Ahamada, ne masque pas la difficulté de sa situation. Depuis le début de l’année civile 2014, il a disputé seulement deux matches avec Toulouse, en janvier. L’ex-gardien de l’équipe de France Espoirs a laissé sa place à Zacharie Boucher, recruté lors du mercato hivernal. Les raisons de sa mise à l’écart semblent autant sportives que contractuelles. «C’est parce que je n’ai pas prolongé, estime Ahamada, en fin de contrat l’été prochain. Pour eux (les dirigeants), c’était à prendre ou à laisser.» Certaines de ses performances («moins bonnes», admet-il), ne l’ont pas aidé.

Quand le «loft» ressemble à une aérogare

Le «loft» compte parfois plus de pensionnaires que le banc des remplaçants. C’était le cas cet été, à Marseille, où plusieurs joueurs ont été mis à l’écart du groupe pro (Kadir, Khalifa, Sougou, Raspentino, Amalfitano, Fanni,…), et même le vice-capitaine de la saison précédente (Cheyrou). Certains d’entre eux ont fait leurs valises, faute de s’être imposés au club et/ou d’y être désirés (Kadir, Sougou, Raspentino). D’autres, au contraire, ont ressorti leurs affaires et réintégré l’effectif (Fanni, Cheyrou). Dans tous les cas : un «préjudice», expliquait Modou Sougou, à La Provence. «Les clubs qui se renseignaient au début ont reculé. Il valait mieux ne pas faire peur aux acheteurs…»

Quand le départ se transforme en transit

Durant l’intersaison, Jean II Makoun et Jean-Armel Kana-Biyik voulaient quitter Rennes. Pas de problème : le club breton s’active pour recruter leurs remplaçants. Problème : les transferts du défenseur et du milieu de terrain capotent. Solution ? Faire comme si de rien n’était, sinon de «rester corrects et de respecter le travail de chacun», dixit Makoun (L’Equipe du 15 octobre). Les deux Camerounais ne jouent plus, mais s’entraînent normalement. Histoire de rester à l’affût pour, cette fois, saisir une éventuelle opportunité en janvier.

Quand l'éloignement rapproche

Dans cette liste, son nom relève presque d’une anomalie. Pourtant, à l’été 2011, en compagnie de B. Sanogo, Gelson, Bergessio ou Monsoreau, Mustapha Bayal Sall figure bien dans «le groupe 2» de Saint-Etienne, selon les termes employés alors par son entraîneur, Christophe Galtier. La faute à une surcharge pondérale de l’actuel roc de la défense des Verts, qui paie surtout le poids de son contrat. Faute d’une porte de sortie, le Sénégalais est prêté en janvier 2012 à Nancy, où il ne joue quasiment pas. Au printemps, il déclare à L'Est Républicain : «C’est impossible que je joue à Saint-Etienne la saison prochaine, ou il faut qu’un autre entraîneur arrive». Pas besoin : Bayal reprend le boulot sous les ordres de Galtier, après avoir accepté une baisse de salaire qui satisfait le club.

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