Les négociations ont débuté entre l'OM et Gignac

10 buts en 10 matches. Pas de doute, André-Pierre Gignac est actuellement dans la forme de sa vie. L’avant-centre olympien enfile les buts comme des perles et peut être justement considéré, avec coach Marcelo Bielsa, comme l’un des symboles du formidable début de saison olympien. Mais si tout va pour le mieux sur les prés, l’incertitude reste de mise en interne, alors que le contrat d’APG expire en juin prochain. Un dossier annoncé brûlant, tant pour l’urgence de la situation que pour l’évident frein que constituent les émoluments actuels du joueur, qu’un OM désireux de baisser sa masse salariale ne peut égaler sur un nouveau bail. Logiquement, l’affaire était au point mort depuis des mois. Mais tandis que Vincent Labrune déclare aujourd’hui au Journal du Dimanche que le club « va discuter » avec le clan Gignac, L’Équipe croit savoir que c’est déjà le cas.

Le quotidien sportif assure que le président et l’agent d’APG Jean-Christophe Cano conversent depuis maintenant 15 jours au sujet d’une prolongation, et que les deux parties se sont déjà entendues sur les principes d’un nouveau bail. Elles négocieraient ainsi autour d’un contrat… d’un an. « Gignac pourrait prolonger jusqu’en 2016, l’idée étant qu’il parte l’été prochain », assure L’Équipe. Autant dire que cette entente ne changerait en rien le destin d’APG, voué au départ au prochain mercato estival.

Quel serait donc l’intérêt du buteur à prolonger pour cette durée, alors qu’il est libre de négocier un juteux contrat et une prime à la signature dès janvier ? Le média explique cette curiosité par l’attachement de Gignac à l’OM, et le fait qu’il ne peut se résoudre à quitter la Canebière sans laisser une indemnité de transfert à son club de cœur. Un geste forcément apprécié par les dirigeants phocéens, qui ne cracheraient pas sur une somme avoisinant les 10 M€ l’été prochain… Les grandes lignes sont donc définies, reste à cette heure à trouver une compensation financière, sans laquelle Gignac ne paraphera pas ce nouveau bail. « C’est précisément l’objet des négociations actuelles, et les deux parties ne souhaitent pas voir le dossier s’éterniser », conclue L’Équipe.